LES AIDES À LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN 2025 : TOUT COMPRENDRE POUR BIEN DÉMARRER
- ambrechiarelli7
- 29 oct.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 nov.
Créer son entreprise est une aventure passionnante, mais elle s’accompagne souvent de nombreuses interrogations : comment financer le lancement ? Comment assurer une rémunération les premiers mois ? Quelles sont les aides réellement accessibles ?
En 2025, plusieurs dispositifs soutiennent les créateurs et repreneurs d’entreprise. Chacun présente ses spécificités, ses conditions et ses avantages. Pour bien démarrer, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement et de choisir la solution la plus adaptée à votre situation.

L’ARE : sécuriser ses revenus pendant la phase de création
L’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) permet aux créateurs d’entreprise de conserver tout ou partie de leurs allocations chômage tout en lançant leur activité. C’est une solution privilégiée pour ceux qui souhaitent bénéficier d’une sécurité financière le temps que leur projet atteigne sa vitesse de croisière.
Les allocations sont versées mensuellement par France Travail en fonction du statut juridique de l’entrepreneur :
En SARL, Les allocations sont plafonnées à 70 % chaque mois, puis régularisées après la clôture des comptes si aucun dividende n’a été perçu.
En SAS, depuis le 1er avril 2025, le cumul entre l’ARE et les revenus non-salariés est plafonné à 60 % des droits restants. Bon à savoir : ce plafond concerne la durée d’indemnisation et non le montant mensuel perçu. Il est néanmoins possible de solliciter la commission IPR pour obtenir, sous conditions, le versement du solde de 40 %.
Opter pour l’ARE, c’est faire le choix de la stabilité : un revenu régulier qui permet de développer son entreprise sereinement.
L’ARCE : transformer ses droits chômage en capital de départ
L’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) repose sur un principe différent : convertir les droits restants à l’assurance chômage en un capital versé en deux temps.Cette aide correspond à 60 % des droits restants, versés en deux échéances : une première au lancement de l’activité, puis une seconde six mois plus tard, à condition que l’entreprise soit toujours en activité.
Ce dispositif s’adresse principalement aux porteurs de projet ayant besoin de trésorerie immédiate pour financer les premiers investissements : matériel, communication, constitution de stock ou frais de lancement.L’ARCE offre une autonomie financière rapide, mais implique un choix irrévocable : une fois cette aide accordée, il n’est plus possible de revenir au versement mensuel de l’ARE.
En pratique, l’ARCE constitue une option pertinente pour les projets nécessitant un capital de départ et offrant une visibilité rapide sur la rentabilité future.
En pratique, l’ARCE constitue une option pertinente pour les projets nécessitant un capital de départ et offrant une visibilité rapide sur la rentabilité future.
L’ACRE : alléger les charges sociales pour favoriser le démarrage
L’Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise (ACRE) constitue un autre type de soutien, complémentaire aux précédents. Contrairement à l’ARE et à l’ARCE, elle ne consiste pas en un versement d’argent, mais en une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant les 12 premiers mois d’activité.
L’ACRE permet ainsi de réduire le coût des cotisations dues aux organismes sociaux, ce qui représente un avantage significatif pour les jeunes entreprises. Elle s’applique automatiquement à la plupart des créateurs, sauf pour les micro-entrepreneurs, qui doivent en faire la demande auprès de France Travail dans les 45 jours suivant la création de leur activité.
Cette aide peut se cumuler avec l’ARE ou l’ARCE, offrant ainsi une double opportunité: sécuriser ses revenus tout en diminuant ses charges. En allégeant la pression financière des premiers mois, l’ACRE favorise la consolidation du projet et la pérennité de l’entreprise.
ARE ou ARCE : comment faire le bon choix ?
Le choix entre l’ARE et l’ARCE dépend avant tout de la nature du projet et des besoins financiers du créateur. Si vous privilégiez la sécurité et souhaitez disposer d’un revenu stable le temps que votre activité se développe, l’ARE sera probablement la solution la plus adaptée. En revanche, si votre projet requiert un investissement de départ important, ou si vous préférez disposer immédiatement d’un capital à gérer librement, l’ARCE sera plus pertinente.
Chaque situation étant unique, il est important d’évaluer ces options avec l’aide d’un professionnel. Un expert-comptable pourra réaliser des simulations personnalisées pour déterminer l’impact concret de chaque aide sur votre trésorerie et sur votre statut social et fiscal.
D’autres aides à la création d'entreprise à ne pas négliger
Au-delà de ces aides à la création d'entreprise, de nombreux dispositifs existent. Certaines zones géographiques — comme les zones franches urbaines (ZFU) ou les zones de revitalisation rurale (ZRR) — offrent des exonérations fiscales partielles pour encourager l’implantation d’entreprises. Certains réseaux proposent également des prêts d’honneur, subventions ou dispositifs d’accompagnement pour faciliter le financement et la structuration des jeunes entreprises.
Un prévisionnel d’activité solide, construit avec votre expert-comptable, reste un élément clé pour accéder à ces aides et convaincre vos partenaires financiers de la viabilité de votre projet.
Être accompagné pour mieux réussir
Nous accompagnons les créateurs et repreneurs d’entreprise à chaque étape de leur parcours : de la définition du projet au choix du statut juridique, en passant par la recherche de financements et la mise en place des outils de gestion. Notre rôle est de vous aider à sécuriser et financer votre projet en toute confiance, en tirant le meilleur parti des dispositifs existants.
Parce que chaque création d’entreprise est unique, un accompagnement sur mesure est la clé d’un démarrage solide et durable.
Contactez notre cabinet pour bénéficier d’un diagnostic personnalisé et découvrir les aides auxquelles vous pouvez prétendre.


